Le Conseil de la famille

Retour sur les familles face à la vie chère dans les Outre-mer

17/07/2025 - Les manifestations contre la vie chère en septembre dernier en Martinique ont conduit à la signature d’un protocole d’accord visant à réduire les prix sur l’île, à la saisine de l’Autorité de la concurrence et à deux projets de loi contre la vie chère en Outre-mer.
Le Conseil de la famille du HCFEA a souhaité revenir sur les raisons et les conséquences des prix élevés pour les familles ultramarines dans les Drom. Depuis plus d’un an, la sortie de l’épisode inflationniste qu’a connu la France depuis la mi-2021 est plus lente dans les Drom que dans l’Hexagone, accroissant encore des prix déjà nettement plus élevés. Rappelant les difficultés des petites économies insulaires, cette note se penche en particulier sur l’octroi de mer, une taxe sur les produits spécifique aux Outre-mer, et sur les propositions de loi en cours visant à mieux réguler la concurrence sur les territoires.
Le Conseil de la famille rappelle l’effet ciseau dans lequel sont prises les familles ultramarines, entre la vie chère et une pauvreté marquée par une dépendance importante aux prestations familiales et de solidarité. Il rappelle des recommandations, déjà formulées dans des rapports de 2022 et 2023, d’amélioration du mode de revalorisation des prestations en période d’inflation et d’alignement de toutes les prestations servies par la branche famille sur l’ensemble du territoire.
La situation d’urgence sociale à Mayotte conduit aussi le Conseil de la famille à rappeler ses recommandations sur les évolutions nécessaires des prestations familiales et de solidarité dont devraient pouvoir bénéficier les familles sur l’île.
- Ajouter un mécanisme de revalorisation automatique des prestations familiales et de solidarité, qui s’applique dès que l’inflation dépasse 2 % depuis la dernière revalorisation.
- Aligner le complément familial sur la prestation hexagonale pour mieux soutenir le pouvoir d’achat des familles nombreuses modestes ultramarines.
- Généraliser le service d’un véritable repas le midi à l’ensemble des enfants scolarisés en Outre-mer.
- Définir un calendrier précis et ambitieux de convergence des prestations familiales et de solidarité servies à Mayotte avec l’Hexagone et les autres Drom.
- Étendre le code de la Sécurité sociale à Mayotte et faire entrer Mayotte dans le droit commun.

Enquête sur les projections des jeunes adultes en matière de parentalité

09/07/2025 - La France connaît depuis une quinzaine d’années une baisse tendancielle de l’indice conjoncturel de fécondité, qui s’est accélérée au cours de la période récente (1,79 en 2022 à 1,62 en 2024), même si la France reste au-dessus de la moyenne européenne. Le Conseil de la famille du HCFEA a sollicité Toluna Harris Interactive avec l’objectif d’explorer les projections, à court ou long terme, des personnes âgées de 20 à 35 ans en matière de parentalité. Parmi les personnes de 20 à 35 ans qui n’ont pas encore d’enfant, sept sur dix pensent en avoir au cours de leur vie. Le fait d’avoir des moments de joie et de complicité en famille, de transmettre des valeurs, de donner de l’amour à un enfant ou de s’occuper d’un enfant constituent les principales raisons qui peuvent motiver les personnes de 20 à 35 ans sans enfant à devenir parents. Si le coût élevé de l’enfant est le frein à la parentalité le plus souvent cité, l’enquête révèle que l’angoisse face à l’état du monde, le temps parental important que réclame un enfant et la peur de la grossesse sont également très souvent mentionnés. Les personnes qui n’envisagent pas d’avoir d’enfant invoquent plus souvent des raisons liées à la préservation de leur liberté ou à la priorité donnée aux loisirs, ainsi que des considérations liées à la responsabilité parentale ou à un état du monde préoccupant

La branche famille et les politiques familiales, des dépenses d’avenir à préserver – extrait du rapport remis au Premier ministre le 2 juillet 2025 suite à la saisine du HCaam, du HCFEA et du HCFiPS

03/07/2025 - Dans le cadre de sa contribution au rapport « Pour un redressement durable de la sécurité sociale », le Conseil de la famille du HCFEA a notamment porté le chapitre 3 sur les politiques de la famille au sein de la partie III. Le Conseil de la famille a retenu deux pistes principales : anticiper et prévenir les risques pour éviter des dépenses futures ; améliorer l’efficience des politiques publiques en matière de pension alimentaire.

Retour sur l’évolution du pouvoir d’achat des prestations familiales et de solidarité - note adoptée par le Conseil de la famille le 18 mars 2025

20/03/2025 - À la veille de la revalorisation le 1er avril 2025 des prestations familiales et de solidarité en fonction de l’inflation, le Conseil de la famille du HCFEA revient sur l’évolution du pouvoir d’achat des prestations familiales et de solidarité depuis l’épisode inflationniste inédit qu’a connu la France à partir de la mi-2021. Cette note actualise les constats et réexamine les propositions du rapport Le pouvoir d’achat des familles face au choc d’inflation publié par le Conseil en décembre 2023.

Le programme de travail 2025 du Conseil de la famille

05/02/2025 

Restauration collective et alimentation durant la vie étudiante - rapport adopté le 17 décembre 2024

08/01/2025 

La restauration des enfants de moins de 3 ans chez les assistantes maternelles et dans les EAJE - rapport adopté le 12 novembre 2024

26/11/2024 

La restauration scolaire : un enjeu majeur de politique publique - rapport adopté le 12 novembre 2024

26/11/2024 

Avis commun aux trois Conseils du HCFEA sur la loi du 26 janvier 2024 « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » dans les domaines de la famille, de l’enfance et de l’âge - Avis adopté le 30 avril 2024

18/06/2024 

Conseil de la famille - Programme de travail 2024

25/01/2024